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Comment photographier les aurores

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Après vous avoir expliqué leurs origines, on vous explique maintenant comment photographier les aurores. Fruit d’années d’expériences sur le terrain, découvrez tous nos conseils pour apprendre les bases et vous perfectionner.

Le phénomène

Une aurore polaire est un phénomène lumineux né de la rencontre des particules solaires avec celles de notre atmosphère. Les vents solaires qui produisent les aurores prennent naissance à la surface de notre astre, soit dans les tâches solaires soit dans les trous coronaux dans une moindre mesure.

La magnétosphère terrestre étant plus faible au niveau des pôles, c’est au niveau de  ces régions que les particules solaires électrisées pénètrent et interagissent avec les molécules de l’atmosphère. Les aurores prennent alors la couleur des différents types de molécules rencontrées (azote, oxygène, dioxyde de carbone etc.) et par déduction cela indique l’altitude à laquelle elles se forment .

On nomme une aurore « boréale » lorsqu’elle se produit dans l’hémisphère nord et « australe » dans l’hémisphère sud. L’intensité de ces dernières se mesure en Kp. Cet indice indique le taux de compression du champ magnétique terrestre et donc la probabilité d’observer des aurores et leurs intensités. L’échelle va de 1 à 9, à partir de 4 on parle de tempête géomagnétique.

Où observer les aurores

Déterminer la région

Les aurores se formant près des pôles magnétiques, tout naturellement il vous faudra choisir un pays sous ces latitudes. Néanmoins, si vous voulez maximiser vos chances de photographier des aurores, nous parlerons ici exclusivement des pays situés dans l’hémisphère nord (Laponie, Islande, Canada etc.).

En effet, dans l’hémisphère sud, les terres émergées placées à la bonne latitude (soit au-dessus du 60° parallèle) sont, sauf grosse activité solaire, inexistantes voire trop éloignées. Plus vous serez proche du pôle nord magnétique, plus grandes seront vos chances d’en observer (sans non plus aller au jusqu’au Pôle Nord 😊), la zone « aurorale » se situant entre le 65 et les 75° parallèle. Pour résumer, passé le cercle arctique, vous y êtes !

Partant de ce constat, le choix de votre destination se fera ensuite sur 2 critères. D’une part, le type de paysages que vous recherchez (arbres enneigés, lacs, fjords, cascades) et d’autre part la météo dans la région choisie.

La météo

Maintenant que vous savez où aller, il faut déterminer à quel moment ! Selon la région et le moment de l’année où vous vous y rendrez, avant même l’activité aurorale, la météo est LE paramètre le plus important à regarder. Rien de plus frustrant que d’être sous les nuages alors que vous savez que les aurores sont au-dessus de votre tête !

Pour cela, il faut vous appuyer sur le fait que plus il fait froid, plus l’air sera sec et donc moins chargé en humidité (et par conséquent ce qui va avec : nuages, précipitations…). Partant de ce constat, ce sont les mois de Février et Mars qu’il vous faut privilégier dans ces régions. Voilà pourquoi en Laponie on dit souvent que lorsqu’il fait froid, les aurores vont apparaitre.

Aussi, si vous voulez maximiser vos chances, vous pouvez également vous appuyer sur la liste ci-dessous :

  • La région d’Abisko (Suède)
  • Les îles Senja (Norvège)
  • La région du parc national de Yllas-Pallastunturi (Finlande)
  • La partie Sud-est de l’Islande

Selon moi, ce sont les régions les plus favorables et qui ont fait leurs preuves année après année durant nos voyages photos. D’ailleurs, il est intéressant de constater que nombres d’entre elles accueillent des observatoires ou établissement spécialisés dans les aurores boréales. Une fois sur place, il vous faudra affiner avec la météo locale et ne pas hésiter à vous déplacer en voiture, surtout en Norvège où la météo d’un fjord à l’autre peut changer du tout au tout !

La saison des aurores

La période 

La saison officielle s’étend du 21 septembre au 21 mars (équinoxes d’automne et de printemps). Car en plus d’avoir un champ magnétique mieux orienté pour les vents solaires, c’est aussi la période de l’année où il fait nuit sous ces latitudes. Venez au mois de Juin et vous comprendrez en voyant le soleil … ne pas se coucher !

Lorsque l’activité solaire est «  normale » à savoir comprise vers un KP 2 ou 3, l’essentiel de l’activité aurorale se situe entre 20h et 00h. Lors de grosses éruptions solaires, ou tempête géomagnétique, la plage horaire peut s’étendre et les aurores se former durant des heures … allant du coucher de soleil à son lever ! En plus de pouvoir les observer plus longtemps, les couleurs peuvent aussi drastiquement varier. Communément verte, il ne sera pas rare lors de ce type d’évènement de voir apparaître du rose, du violet jusqu’au rouge !

Pour suivre en temps réel l’activité aurorale et notamment anticiper ces fameux orages, j’utilise le site  www.spaceweatherlive.com En plus d’y trouver des prévisions à longs termes, vous pouvez y suivre l’activité en temps réel (magnétomètre, intensité vent solaire, orientation du champ magnétique… sont quelques-uns des indicateurs à vérifier).

Si cela vous fait trop d’infos, vous pouvez aussi directement télécharger une application qui vous averti quand sortir. Une fois recoupé avec les infos de météo locale, il ne vous reste plus qu’à prendre votre matériel et partir en chasse. Oui, mais lequel ?

Comment photographier les aurores

Le matériel :

Pour photographier les aurores, vous allez être amené à photographier de nuit un sujet en mouvement ! Autant dire que sans monter les ISO, actuellement aucun boîtier ne permet de gérer cela.  Voilà pourquoi la photo d’aurore est un « compromis ».

Premier élément, afin de bénéficier d’une meilleure gestion du bruit, utilisez un reflex avec un capteur plein format, mais pas n’importe lequel. En effet, tous ne se valent pas et contre intuitivement ce ne sont pas les boitiers avec le plus de pixels les plus efficaces, au contraire … En effet, plus les photosites (pixels) sont nombreux, plus ils sont petits, moins ils sont sensibles à la lumière.

A taille de capteur équivalente, un boîtier de 36 million de pixel comme le D800 va générer plus de bruit dans les basses lumières qu’un Canon 6D et ses  20 millions de pixels. D’ailleurs, c’est le boitier que j’utilise pour toutes mes photos.

D’ailleurs vous remarquerez qu’un des meilleurs boitier pour filmer les aurores, à savoir le Sony A7S, possède un capteur de 12 millions de pixels seulement, ce n’est pas un hasard ! Voilà d’ailleurs pourquoi nombre d’astrophotographes utilisent un 6D, que parfois ils font défiltrer. Je vous invite d’ailleurs à découvrir le travail de trois photographes (Michael Shainblum / Adrien Mauduit / Bastien Foucher), vous serez surpris de voir ce que peut sortir un 6D.

Mais avant de régler vos ISO, vous pouvez déjà vous assurer d’avoir le matériel suivant :

  • Une optique lumineuse avec une ouverture de 2.8 voire moins et idéalement avec un grand angle (14 – 16 mm)
  • Trépied lourd et stable pour bien l’enfoncer dans la neige et mieux résister à la météo hivernale
  • Capteur plein format
  • Déclencheur à distance pour minimiser toutes vibrations (ou retardateur)

Les réglages

Globalement, J’utilise 3 types de réglage en mode manuel en fonction de la vitesse de déplacement des aurores boréales :

  1. Lorsqu’elles sont diffuses et lentes :F4/ 20s / 2000 ISO.
  2. Mon réglage intermédiaire : F4/ 10s / 3 200 ISO.
  3. Lorsqu’elles sont rapides :F4 / 3s / 6400 ISO.

Forcément, si c’est la première fois que vous en voyez, difficile de faire la part des choses entre une aurore lente et rapide. Pour vous faire une idée de quel paramètre adopter, faite un test avec les réglages ci-dessus et adaptez en fonction. Si la luminosité de l’image vous paraît correcte et que l’aurore affichée est nette, vous êtes sur la bonne voie.

J’indique F4 car à défaut d’avoir une optique en F/2.8 j’utilise un 16-35 F/4.  Dans l’absolu, je préfère aussi shooter à F/4 car la perte de qualité induite via la montée en ISO est, je pense, largement compensée par le gain en « piqué » gagné par l’ouverture. J’irais même à pousser le raisonnement plus loin en incitant les personnes en possession des derniers boitiers capables de monter au-delà de 6400 ISO sereinement, d’essayer de shooter à F/5.6 et au-delà …. Pensez à activer la fonction « verrouillage du miroir » afin d’éviter les micro-vibrations générées au déclenchement. Toujours pour gagner en netteté, si elle est présente sur votre optique, désactivez-la stabilisation (puisque vous êtes sur un trépied à priori déjà stable).

Pour la mise au point, si votre optique ne possède pas de sigle avec l’infini notamment, mettez-vous en Liveview et servez-vous alors d’un point lumineux lointain (étoile, éclairage). Certaines optiques ne permettent pas d’afficher correctement le rendu sur le Livewiew et non pas un sigle « infini », à ce moment faite votre mise au point en journée et faite vous un repère sur l’optique ( avec du scotch par exemple).

La composition : 

On serait tenté de shooter là où les aurores apparaissent, à savoir à droite, à gauche, puis en bas et j’en passe. En fin de soirée, vous vous retrouvez avec des centaines de photos mais aucune ou presque de « construite » , composée. Vous pouvez avoir la plus belle des aurores, mais vous ne lui rendrez pas honneur si le premier plan n’est pas travaillé. Le premier plan permet de donner une échelle à la taille de l’aurore et aide à la lecture de celle-ci.

Personnellement j’ai 2 approches :

La première est de trouver un sujet ou l’on peut tourner autour: c’est le rêve, notamment les soirs de grosse activité. Comme elles peuvent aussi bien apparaître au sud à l’est ou dans une autre direction, vous pouvez shooter à la volée et ne pas ou presque en louper une. Inconvénient, ce type de sujet est rare… quelques conseils : essayer avec les bâtiments, les personnes, les arbres.

Vient la suivante, celle que j’utilise dans 90% des cas et qui a fait ses preuves. Elle vous frustrera souvent, mais le résultat final en vaut la peine. A réserver à ceux et celles qui n’en sont pas à leur première chasse aux aurores 😊 Le principe est simple: vous sélectionnez un spot, avec un premier plan qui va valoriser et donner de la force à votre image. Un spot orienté entre le nord et l’ouest et …. une fois que vous l’avez, vous ne bougez plus !

Autant vous dire qu’il y a des soirs où vous me maudirez ! Vous vous direz « et puis m***e, attends je ne vais pas louper ça ! » Et on revient à l’envie de réaliser une photo d’aurore aboutie et construite. Après, comme je dis souvent aux participants de notre voyage photo en Laponie, du moment que les photos vous plaisent, le reste est secondaire, l’essentiel étant de faire des images pour soi.

A présent, je vous donne à mon sens les meilleures conditions à réunir pour shooter des aurores.

A mon sens, il faut shooter :

  • Si la lune est présente (minimum 25%)
  • Si la lune est en-dessous de 25%, privilégiez les lacs/fjords pour travailler avec les reflets
  • Avec un premier plan enneigé ou réfléchissant (eau/glace)
  • Avec un sujet qui « finit » votre image (montagne, église, arbre, personnage)
  • En privilégiant les spots orientés dans le quart Nord/Ouest
  • De préférence les aurores « gentilles » (temps de pose compris entre 10 et 20s).

Contrairement à ce qu’on lit souvent, je pense qu’il vaut mieux shooter avec la lune ou au moins de la neige ! La luminosité globale de l’image sera bien meilleure et vous évitera d’avoir des zones trop sombres ( donc compliqué à « déboucher » au post-traitement).

A contrario, si vous shootez sans lune ni neige (typiquement à l’automne), l’aurore sera bien plus vive et contrastée. Sauf que, si comme moi vous ne faite que du « one shoot », dans ces conditions le reste de l’image sera très sombre, voire noire et vous ne verrez que la silhouette des éléments du paysage (arbre, montagne). Pour compenser cela, certains photographes utilisent le bracketing (une ou plusieurs expos pour le ciel / pour le sol) et assemblent ensuite les photos sur Photoshop.

Vous vous demandez pourquoi je préconise de shooter par activité « modérée ». C’est simple, l’idée est de figer le mouvement des aurores ; hors, quand justement les aurores bougent vite, votre temps d’exposition ne dépasse guère les 2 à 3 s … et donc cela va influencer directement la luminosité globale de l’image. A contrario, avec une activité que j’appellerais « gentille » cela vous permet de bien ajuster vos réglages et d’équilibrer la luminosité globale de l’image. Ce qui ne veut pas dire pour autant que je n’essaie pas de les photographier 😊

Autre avantage: avec ce type d’activité vous pouvez faire du panoramique ! Exemple avec l’océan, essayez d’en réaliser un quand c’est calme et réessayez quand c’est agité, bonjours les raccords ! Enfin, cela est bien moins stressant. Quand ça « explose », que les aurores apparaissent un peu partout, même après plusieurs années à les chasser, le sang-froid disparaît (au sens figuré bien sûr)

La gestion du froid

Justement en parlant de gestion du froid, depuis le temps que je vais sous ces latitudes, je n’ai jamais remarqué que les batteries se vide plus vite qu’à l’accoutumée. Dans le doute, je préfère quand même toujours en garder une au chaud, rangée dans une poche intérieure de la veste.

Évitez les chocs thermiques brutaux, notamment lors de retour de soirée, le boitier est parfois complétement « glacé », cela va alors condenser en rentrant au chaud et créer des micro gouttelettes, notamment dans l’optique. Généralement, les logements sont pourvus de « sas d’entrée », laissez-y votre matériel, le temps de faire « palier ».

Pour résumer

  • Choisissez une région ou pays situés au-delà du cercle polaire
  • Préférez les soirs avec la lune apparente
  • Partez dans ces régions de début septembre à fin mars
  • Choisissez un spot orienté entre le Nord et l’Ouest
  • Privilégiez les mois sec (Février/Mars) et surveillez la météo locale
  • Surveillez l’activité solaire sur un site spécialisé (www.spaceweatherlive.com )
  • Privilégiez un capteur plein format avec une optique lumineuse

Le choix des spots selon le KP

Il est communément conseillé de regarder vers le nord pour photographier les aurores boréales, ce qui est tout à fait vrai puisque celles-ci se forment à partir des pôles géomagnétiques. Néanmoins, première nuance : les aurores apparaissant dans une direction, elles doivent aussi disparaître dans une autre.Or, comme le montre ce schéma représentant la zone de formation, les aurores apparaissent dans une zone formant comme un arc de cercle (arc de cercle qui représente le champ magnétique terrestre).

Une question de latitude

Pour l’observateur placé au niveau du cercle rouge, regardant vers le nord par une soirée d’activité faible à modérée ( Kp 1 à Kp 4 ) , les aurores lui apparaîtront majoritairement au nord et à l’ouest. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ce « croissant » va justement se déplacer au cours de la soirée vers l’ouest, suivant ainsi la rotation de la terre.

De fait, l’activité aurorale va également suivre et se décaler au fur et à mesure de la soirée vers l’ouest. C’est notamment vrai en deuxième partie de soirée. Il est à noter également que plus l’activité sera intense, plus ce décalage sera tardif ( image n° 2). La zone d’apparition s’élargissant, il est alors possible de les observer plus tôt dans la soirée comme bien plus tard dans la nuit.

Le KP détermine la puissance mais aussi la latitude à laquelle une aurore polaire peut être observée, cela peut donc influencer le choix de vos spots. En effet, si l’on prend l’observateur toujours placé au niveau du cercle arctique, à emplacement équivalent par un soir d’activité modérée à forte, les aurores boréales lui apparaîtront également au sud et à l’est de sa position. Cela s’explique par le fait que non seulement la zone de formation s’élargit mais se déplace aussi vers le sud. Pour vérifier l’orientation des spots, vous pouvez utiliser Google maps.

En résumé :

Si vous êtes au niveau du cercle arctique (66° parallèle) par une soirée d’activité faible à modérée (KP 1 à 4), privilégiez des spots orientés vers le quart nord-ouest. Si l’activité est modérée à forte (KP 4 et au-delà), toujours pour la même région d’observation, privilégiez les spots qui permettent de photographier les aurores au nord, au sud et à l’ouest.

Exemple de photos réalisées avec une orientation vers le sud et l’est, lors d’une soirée d’activité majeure ( KP 8 ) en Islande.

Réglages avancés

Dans  la première partie de cet article nous vous donnons les bases pour photographier les aurores polaires. C’est d’ailleurs en substance les conseils que vous trouverez dans tous les articles disponibles à ce sujet. L’idée étant d’avoir une grande ouverture afin de réduire non seulement le temps d’exposition pour figer le mouvement des aurores, mais aussi limiter la montée en ISO. Les réglages pour photographier une aurore sont par définition un compromis, puisque vous devez figer un mouvement par faible lumière. Vous êtes alors amené à monter les ISO pour obtenir une exposition correcte et augmenter votre ouverture (mais c’est toujours limité par votre objectif), et enfin augmenter le temps (dans la limite de l’acceptable , à voire en fonction de la vitesse à laquelle elle bouge), pour  » figer » au mieux  l’aurore.

Néanmoins, depuis peu, d’autres réglages sont envisageables. Avec l’avènement des hybrides (tels les Sony A7R IV, Nikon Z7 ou Canon R5),  la montée en ISO est bien mieux gérée que sur les reflex d’ancienne génération, de fait la gestion de votre exposition est plus fine et donc ouvre la voie à d’autres réglages. En partant du constat que vous pouvez monter les ISO de manière accrue sans perte majeure de qualité, à temps d’exposition équivalent vous pouvez donc régler une ouverture plus petite (f4 / f5.6 / f7.1, etc …).

Avec cette ouverture plus petite, votre image va non seulement gagner en piqué mais également en profondeur de champ. Cela va vous permettre de mieux travailler votre composition, avoir un premier plan plus net tout en étant proche. Si perte de qualité il y a avec la monté en ISO, celle-ci va être compensée par le gain général obtenu dans votre image avec l’utilisation d’une telle ouverture. Afin de vous donner des éléments de comparaison, voici ci-dessous des photos exclusivement réalisées avec un Canon 6D équipé d’un 16-35mm f/4.

Et voilà les réglages couramment utilisés avec un Canon 6D. Si vous possédez un hybride comme cité précédemment, vous pouvez alors monter au-delà de ces valeurs.

  • Lorsqu’elles sont diffuses et lentes : F4/ 15s / 6400 ISO.
  • Mon réglage intermédiaire : F4 / 8s / 6400 ISO.
  • Lorsqu’elles sont rapides : F4 / 2s / 6400 ISO.

Ces valeurs restent indicatives et vous donnent une base pour vos réglages, si tant est que vous souhaitez monter vos ISO à des valeurs supérieures.

Autre point important concernant la monté en ISO. Bien que celle-ci puisse générer plus ou moins de bruit, gardez en tête ceci : il vaut mieux avoir du bruit à gérer en post-traitement que d’avoir des zones sombres à déboucher. Des parties de votre image pas ou mal éclairer vont lors du traitement, créer des aberrations. Si d’aventure vous cherchez un logiciel pour traiter le bruit de vos images, le logiciel Topaz DeNoise devrait vous convaincre (30 jours d’essais gratuit).

Conclusions :

  • Vérifiez l’activité ( Indice KP )  et déterminez votre spot en fonction
  • Privilégiez les spots permettant plusieurs orientations (nord/ouest/sud)
  • Osez la montée en ISO (post-traitement en logiciel)
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