Salut, mon nom est Stefan Forster et je suis un artiste de la photographie et de la vidéographie de la Suisse. J’avais l’habitude de me définir comme un photographe paysagiste, mais au cours des dernières années, je suis tombé dans le monde profond du film également et maintenant je fais le saut entre la photographie et le tournage (principalement le tournage aérien).
J’aime les endroits froids, reculés et difficilement accessibles de cette planète. Des endroits où le tourisme de masse n’est pas encore arrivé et où la nature est aussi sauvage qu’elle peut l’être. J’y recherche des conditions de lumière étonnantes, des phénomènes météorologiques, des nuages, des animaux sauvages et des endroits où je peux simplement passer une nuit dans ma tente ou mon sac de couchage pour apprécier la beauté de notre planète. Je ne suis pas du genre à attendre. Ce qui signifie que je suis toujours en train de courir et de bouger. Quand j’aime un certain pays ou un certain endroit, j’ai l’habitude d’y revenir encore et encore jusqu’à ce que je trouve ce genre de lumière que je recherche. Cela peut durer des semaines, des mois, voire des années.
La planification est probablement la chose la plus importante en photographie. Vous devez savoir quand et où le soleil se lève et se couche. Vous devez savoir quand l’air est le plus clair à cet endroit spécifique et quand les chances d’obtenir une certaine situation que vous recherchez sont les plus grandes. Ensuite, lorsque vous êtes sur place, vous devez avoir la flexibilité nécessaire pour rester dans cette zone aussi longtemps que possible. Les pays où le temps est instable ont besoin de beaucoup de flexibilité. Dans ce cas, j’avais l’habitude de dormir dans la voiture ou dans ma tente. Plus vous pouvez lire les prévisions météorologiques et les images satellites du radar météorologique, plus vous avez de chances d’obtenir ce que vous voulez. Lorsque vous avez la chance d’être témoin de ce type de lumière et de temps que vous recherchez, ne faites pas l’erreur de ne prendre qu’une seule position de trépied. Le mieux serait de visiter cet endroit spécifique avant et de marquer les points de trépieds potentiels sur une carte. Meilleure sera votre préparation, meilleure sera la photo finale. Ensuite, PRENEZ-la, ne faites pas semblant. Attendez que la lumière soit bonne n’utilisez pas ces programmes artificiels avec ces affreux remplacements de ciel ou de rayons de soleil ou quoi que ce soit d’autre. Cela n’a rien à voir avec la vraie photographie.
J’ai l’habitude de voyager avec mon Nikon Z9, mon objectif 14-30mm F4, 24-120mm F4 et 100-400mm F4-5.6. Egalement des filtres polarisants et ND. En outre, j’ai toujours mon DJI Mavic 3 avec 3-4 batteries avec moi et des filtres avec une combinaison ND-CPL. Comme trépied j’utilise mon RRS Ascend 14L-BH qui est léger et stable comme rien d’autre. Pour le camping, j’ai l’habitude de dormir dans une tente Hilleberg Akto.
Hmm, il y en a des centaines. Je pense que la plupart d’entre elles ont été créées lors d’expéditions où j’ai voyagé pour mon propre compte dans de nouvelles régions et où j’ai été émerveillé par la beauté de la nature. Mais même si je me concentre principalement sur la photo et la vidéo de paysages, mes moments les plus mémorables en photographie ont toujours été ceux où j’ai rencontré des animaux sauvages. Les paysages sont fantastiques, mais un beau coucher de soleil n’est jamais aussi beau qu’une rencontre avec un animal sauvage et curieux qui trouve le chemin vers vous. J’ai fait de nombreuses rencontres avec des ours en Alaska ou au Svalbard. Et une autre au Groenland avec un jeune renard arctique sauvage qui a été très timide pendant plusieurs jours et qui s’est approché de moi si près qu’il a littéralement mordu mon pare-soleil.
Cette année, j’ai eu deux nouveaux projets. En juin, j’ai suivi ma toute première formation en macro au Costa Rica, où j’ai passé 3 semaines dans la jungle pour améliorer mes capacités en matière de lumière et de macro. En juin et juillet, j’ai emmené mes groupes de photographes au Svalbard pour mes premières expéditions sur les ours polaires. C’était l’un de mes plus grands rêves de trouver ces animaux magnifiques et puissants dans la nature du Svalbard. J’étais tellement stupéfait lors de la première rencontre. Pour l’avenir, j’ai beaucoup de projets qui incluent bien sûr ma visite du Pakistan et du camp de base du K2 et du Broad Peak et de nombreux autres endroits où je peux imaginer trouver de nouveaux terrains de jeu.
Essayez de trouver votre propre voie dans la photographie. Il y a tellement de gens qui essaient toujours de copier des styles existants d’édition, de photographie, de marketing, etc. Essayez de devenir votre propre marque et soyez simplement vous-même. Et n’essayez pas d’être aimé par tout le monde. Les personnes qui essaient de faire leur propre truc et ne restent pas dans le courant dominant de la photographie ne seront jamais appréciées de tous. Mais à la fin, vous devez être fier de ce que vous faites. Ne le faites pas pour les goûts, ne le faites pas pour les autres, ne le faites pas pour une reconnaissance extérieure. Faites-le pour vous. Et lorsque vous publiez votre travail, essayez d’éviter de publier des informations géographiques, des descriptions de trajet, des indications pour trouver des films sur YouTube, etc. Les gens sous-estiment souvent l’impact que nous, photographes, et notre travail, pouvons avoir sur de petites zones très fragiles. C’est la raison pour laquelle j’ai beaucoup de photos sur mon disque dur qui n’ont jamais trouvé leur chemin sur le web ou dans un livre. Certains endroits sont juste pour vous.
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